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Voyons nos vies comme des œuvres d'art !

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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 16:32



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Quoi de plus agréable qu’une douce balade en pleine nature. En l’occurrence, je suis allé récemment m’oxygéner du côté de Sennely. Lorsque mes pas foulent ces terres de mes aïeux, il me semble que tout mon être devient éponge et s’abreuve allègrement de toutes expressions de la vie.

Me vint alors, au détour d’un sentier pittoresque, au pourtour d’un étang superbe, à l’alentour d’un arbre de caractère, quelques haïtrains. Il s'agit d'un de mes idiotismes qui définit ces hybrides d'haïkus et de quatrains.

C’est avec le plus grand plaisir que je les partage ici, avec vous. Qu’ils puissent vous sensibiliser à cette formidable et si authentique région de France, qu’ils vous incitent à la découverte de cette si sublime et poétique Sologne.



20130420 164522Une communauté intelligente

Un bruissement de débris

Une multitude grouillante

Le monde des fourmis

 

 

 

 


20130420 163652La végétation sauvage

L’arbre camisolé, arraisonné

Assailli, à l’abordage !

Le lierre qui déclare "Chasse gardée »

 


 

 

 


Quai splendide de Sologne20130420 162818

Invitation poétique au partir

À l’abandon de toute besogne

Ô bonde de mes souvenirs

 

 

 

 

 

 


20130420 162149L’étang élargi par les pluies

Immerge les taillis et clapote

Si beau paysage inverti

Belle mangrove solognote

 


 

 

 


Terres qui se méritent20130420 162040

La beauté à fleur de sol

Attraction dont on hérite

Ma Sologne ! Mon plus beau pôle !

 


 



 

20130420 161226Qui du ciel, qui de l’eau

Reflète l’un, reflète l’autre ?

Pays d’étangs, de boqueteaux

Champs de blé noir et d’épeautre

 

 

 

 


Cette argile indigente20130420 160947

Qui fit vies si laborieuses

Sous nos yeux, enfante

Une nature si harmonieuse

 

 

 

 

 


20130420 160918Beauté brute de ce qui est, de ce qui fut

Majesté jusque dans l’après-vie

Atavisme tu m’étreins, je suis ému

Par tant de beauté, ébloui

 

 


 

 

 


Appel des sens et de la muse20130420 160701

Où cieux et terres se lient et se mêlent

Où même l’atmosphère diffuse

La paix comme éternelle d’une chapelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 




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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 14:07

 




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Mardi 09 avril à 20h30, je suis allé au spectacle organisé par le comité des fêtes de SEMOY. Il s’agissait de deux représentations du célèbre " Pierre et le Loup" de Sergueï PROKOFIEV.

La salle Albert CAMUS du centre culturel des Hautes Bordes, battait son plein avec près de 300 personnes au rendez-vous.

20130409 213230La première représentation était une pièce mimée par des marionnettes que manipulaient des enfants mis en scène par Julien MERCIER de la Cie de la Porte Ouverte. Les enfants ont répété en ateliers, lors de leur pause méridienne. Ils étaient accompagnés par l’orchestre composé des professeurs de l’école de musique semeyenne, Maurice Ravel, interprétant une adaptation faite sur mesure par Jean-Claude GIFFAUT. Ces musiciens jouant ainsi au pied de la scène20130409 213412, imprimaient à ce tableau quelque allure nostalgique des spectacles d’antan, lorsque la musique se jouait en "live". Un pur délice ! Le texte était conté, pour les deux versions, par Lydia TEXEIRA-VEYRON, intervenante musique au sein des écoles. Les musiciens étaient dirigés par Céline BLONDEAU, directrice de l’école de musique de Semoy.

 

La seconde partie que ces 3 photos illustrent, était une représentation totalement revisitée et décalée de l’œuvre, le tout adapté, mis en forme, orchestré et dirigé par Jean-Claude GIFFAUT et Sebastein JEANJOU. Chaque musicien a participé avec entrain à la mise en place de ses interventions musicales. Cette version est née d'un travail d'équipe.

20130409 214252L’ensemble fut vivifiant, empreint de la patte jazzy à laquelle est sensible Jean-Claude, provoquant instantanément des mouvements rythmés dans les jambes des spectateurs qui se seraient bien laissés aller à quelques pas de danse, tant ce fut entrainant.

Que ce fut pour la première version, classique, comme pour la seconde, jazzy aux accents de reggae, les musiciens bourrés de talents, étaient un spectacle à eux seuls tant ils vivaient ce moment et leur musique.

Chaque instrument représentait un personnage, rendant l’interaction entre le texte et la musique encore plus efficace, leur complémentarité étant parfaite.

 

Il y avait :             À la clarinette, Charline BONNEVILLE

À la flûte, Aline ÉLOUARD

Au saxophone, Marc BÉGUIN

Au violon, Élisabeth CAILLARD

Au violoncelle, Anne-Laure PY

À la contrebasse, Alex ROJAS

À la guitare (et au banjo), Sébastien JANJOU

À la batterie et aux percussions, Thierry ROUILLY

Aux percussions, Céline BLONDEAU

Au trombone, Tiphaine LACRAMPE

Au cor, Laurence LEBAIL

À la trompette, Hélène PORTHEAULT et Jean-Claude GIFFAUT

 

Merci à tous ces excellents musiciens dont peut s'enorgueillir la commune de Semoy, pour cette bien agréable parenthèse dans le tumulte de notre quotidien.

 




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7 mars 2013 4 07 /03 /mars /2013 14:55



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Comme vous le savez, je me suis lancé dans l'aventure de créer mon cabinet d'écrivain public. J'y propose différents services. Parmi ces services, il en est un qui est une idée originale. Aucun autre écrivazin public ni aucun autre prestataire de services n'a proposé cette idée avant moi.

C'est ainsi que je l'ai déposée afin que ses droits m'en soient réservés.

"Reportages écrits pour couvrir des évènements familiaux, proposés aux particuliers, par un écrivain public, en l’occurrence, Liber & Vous."

 

Texte-d-pos-.gif




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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 12:21

 




 

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Dimanche 26 septembre 2010, 08h45. Nous partons mon épouse et moi, pour Maisons-Alfort. Nous sommes invités à participer aux JMS 2010 et nous devons, mon hôte et moi, travailler sur un projet que nous avons en commun.

Nous arrivons pour 10h30. Notre hôte nous reçoit tout sourire. Elle est rayonnante. Nous nous connaissons depuis un peu plus de 2 ans mais c’est la première fois que nous nous rencontrons. C’est une Noémie charmante, enthousiaste, chaleureuse, qui nous reçoit. Je suis heureux car elle est exactement celle que je perçus lors de nos premiers échanges et qui fit que je lui dédiai un poème. Elle est en résumer aussi belle intérieurement qu’elle l’est extérieurement. (Mon épouse est d’accord…)

Nous travaillons la matinée sur notre projet. Nos échanges sont enrichissants et passionnants. Je sens que rapidement, je n’aurais plus besoin d’interprète pour la comprendre. D’ailleurs, je suis fermement décidé à apprendre rapidement la LSF.

Noémie est sourde mais je pense sincèrement qu’elle entend bien mieux que moi et que de nombreux entendants. Certains auront compris de qui je parle. Je parle de l’excellentissime, la solaire Noémie Churlet.

Voilà une actrice qui a su rester simple, abordable et disponible. Je peux avancer sans la moindre démagogie, que lorsqu’on possède une ouverture d’esprit et une très grande classe, on ne tombe pas dans le grossier piège du « chopage de melon. »  Noémie est de cette trempe ; de ceux qui possèdent la clairvoyance de l’âme, l’intelligence du cœur.

Je me sens avec elle comme avec ma propre sœur.

Elle nous garde à déjeuner, (très bon, soit dit en passant) puis nous filons pour Paris, via le métro, rejoindre le cortège aux ballons bleus, le cortège des JMS.

Première surprise ; dans un silence impressionnant, des centaines de personnes échangent à bâtons rompus. Il se dégage de ces gens, un dynamisme et un enthousiasme évident. Je ressens très fort ce que j’éprouve si souvent. Nous avons tant à apprendre de l’autre, de l’étranger, du différent. Nous avons tant à échanger…

Échanger… Voilà le leitmotiv des JMS ! Que les communautés, Sourde et Entendante, ne fassent enfin plus qu’une ! Que les différences ne deviennent plus synonyme de scission mais bien d’union et d’enrichissement ! Utopie ? Personnellement j’y crois. Je pense que ce sera long, mais possible et réalisable.

Noémie nous présente et nous introduit parmi ses amis. C’est ainsi que nous avons la joie de rencontrer entre autres, Laurent Verlaine, Victor Abbou, Emmanuelle Laborit.

Nous arrivons place de la République, lieu de ralliement de notre procession. Noémie papillonne d’une personne à l’autre et fait connaître davantage son webzine "Intermittent’Sign" (qui va bientôt changer de nom...)  Noémie irradie…

Mais hélas, l’heure tourne et nous devons nous quitter. Mais qu’importe ! Nous aurons d’autres occasions de nous retrouver ; ne serait-ce que pour travailler sur notre projet.

C’est l’âme pleine de soleil, le cœur empli d’espoir, que nous retournons dans notre Loiret.

Merci Noémie ! Merci de ta gentillesse et de ta magnanimité ! Merci de combattre au quotidien pour que la culture s’offre aux Sourds, pour que ce monde ne soit plus celui des Entendants, mais celui des Hommes, tout simplement !

Nous sommes conscients, mon épouse et moi, de côtoyer là, une femme peu ordinaire, qui est bien partie pour marquer son temps. "Une femme phare, une femme fleuron… une illustre femme…"

 

 


 

 

 

Photo0806 [1600x1200]

 

Cliquez sur la photo afin d'accéder au petit reportage photos.

 

 




 

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 21:50

 




 

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Automne 1998. Il fait un froid de canard. Nina Companéez installe son monde, distille ses ordres et consignes. L’action se déroule durant l’été, mais elle est tournée en novembre…

Les figurants, dont nous sommes, ma femme et moi, ainsi que les acteurs, sont transis dans leurs vêtements estivaux. Nous sommes tous sur le parvis de la cathédrale de Chartres. Nous devons sourire alors que nos mâchoires sont crispées par les basses températures. Il est un acteur pour qui le fait de parler pose problème, tant il est frigorifié. Il demande à stopper quelques instants la prise de vue, afin de pouvoir rapidement effectuer des exercices de diction. Là, sur le parvis de la cathédrale, le voici qui psalmodie des onomatopées à dessein de se dégourdir les maxillaires. Il est de nouveau prêt ; l’action reprend et très vite, Nina Companéez lance un salvateur "Coupez". Cette prise est la bonne.

L’acteur, avant d’aller se réchauffer un peu, voit parmi les figurants, là, juste à coté de moi, un enfant qui grelotte. Il enlève de suite sa veste et la lui dépose sur le dos tout en le frictionnant vigoureusement. L’enfant se réchauffe et sourit. Nous sommes sur le tournage de la saga "La poursuite du vent" et l’acteur qui lui frotte le dos n’est autre que Bernard Giraudeau…

L’acteur ne se sauve pas, entre deux prises. Il reste là, avec nous, les figurants. Il nous parle volontiers. Je me souviens avoir échangé avec lui, sur le ton de la plaisanterie. Il est bien. Il aime son métier ainsi que les gens que ce dernier lui fait côtoyer. Néanmoins, il n’aime pas la ville de Chartres, elle ne lui a jamais été favorable, nous avoue-t-il, lors de l’arrêt dû à son besoin de se chauffer la diction. Mais n’importe ! Il est bien à l’exercice de son métier, et c’est beau et bon à voir, à vivre.

La journée se déroule ainsi, de prise en prise, tantôt hors cathédrale, tantôt dedans.

Il est amène, agréable et souriant. Alors que sa dernière scène du jour est tournée, plutôt que de s’en retirer sans crier gare, il revient afin de nous saluer, nous, les anonymes. Il salue également ses collègues acteurs et les techniciens.


Voilà l’impression que me laissa cet homme. Celle d’un homme de grand talent, ne se sentant pour autant, point supérieur. Que beaucoup de parvenus du show-biz et de la people-mania méditent ceci ! Le génie de ces grands talents, réside certainement dans le fait qu’ils sont aussi beaux en la vie qu’ils le sont sur scène, et cela ma foi, reste, il faut bien le reconnaître, assez rare. 

Bernard Giraudeau était de cette trempe là. Acteur de renommée, son cœur ne s’en était pas pour autant asséché.

Cette journée fut un très agréable souvenir et nul doute que c’est à cet homme de cœur que nous le devons si agréable, ce souvenir.

Je suis fier d’avoir rencontré ce Monsieur, d’avoir échangé avec lui. La rencontre fut brève mais elle me suffit à le trouver solaire, voire éblouissant ; car toute sa beauté physique n’avait en rien gâté ni entamé sa beauté d’âme.

Je remercie l’existence, pour ce si remarquable cadeau.


Une étoile de plus, brille dans le firmament de ceux qui nous manquent atrocement…





© Frédéric THOMAS

Juillet 2010


 


 

 

B. Giraudeau

 


 


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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 17:17

 




 

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Un petit tour au pays d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus connue sous le pseudonyme de :



GEORGE SAND




Samedi 26 juin 2010, j’ai partagé avec mes amis de l’association  Les amis de la bibliothèque George SAND, de Semoy, le grand plaisir de visiter l’atmosphère de Nohant, encore vibrante de l’esprit de l’illustre écrivain.


Nous partîmes tout d’abord, pour un rendez-vous chargé de frissons et de littérature : La mare au diable...

 

 

 


 

Cliquez sur la photo afin de visiter Nohant...

 

  George-Sand

 

 

 


 

Panoramique maison G. Sand

 




 

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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 12:06



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Samedi 21 février 2009, nous avons fêté les 6 ans de mon petit dernier. Il a invité ses bons copains et copines.

Ma femme leur avait préparé des activités. En l’occurrence, un jeu fil rouge. Il s’agissait de recueillir à intervalles réguliers, les ressentis de nos bambins, sur l’école :

 

1  Leur arrivée à l’école.

2  En classe.

3  A la cantine.

4  A la récréation.

5  Leur maîtresse.

 

Nous avons recueilli leurs témoignages puis écrit l’ensemble sous forme de 5 petits poèmes.








L'institutrice.






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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 14:01

 




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J'étais occupé à écrire le poème hiémales allégresses, quand mon grand de huit ans me dit:


" Ah! Tu fais un poème sur notre bonhomme de neige?

_ Oui mon titi. lui répondis-je.

_ Je vais essayer d'en faire un moi aussi."


Inutile de vous dire que sa maman et moi l'avons encouragé en ce sens.


Cliquez sur la photo pour lire.

 

 


 

 

 

 



Le lendemain, à la vue de la sénescence de notre oeuvre, l'idée me vint de faire un petit poème, pour rire, en hommage à Pierre de Ronsard.

"Mignon, allons voir si notre neigeux bonhomme..."     (cliquer sur la photo ci-dessous)




Migonne, allons voir si la rose...




Cliquez sur la photo.

 


 



Le Monde de Raphy de Semeio.




 

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29 juillet 2008 2 29 /07 /juillet /2008 10:41



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Quelque part en Sologne.


 

Hier, j’ai passé la journée en Sologne pour débarder du bois.

La luminosité était belle.

Je n’ai pu résister à l’envie de m’intéresser un peu à mon environnement.


 

 



Furtivement,  dans les feuillages au sol parmi les fougères aigle,



((Pteridium aquilinum). Ses larges frondes ressemblent aux ailes ouvertes du rapace. Par ailleurs, lorsqu'on en coupe transversalement le pétiole, apparaît alors l'image d'un aigle bicéphale.) 


se faufila un écureuil roux, alias Sciurus vulgaris en latin.
Sciurus est dérivé de deux mots grecs : skia qui veut dire ombre et oura qui signifie queue. En somme, il est celui qui "s'assoit à l'ombre de sa queue".

 


 

  Sennely en Sologne


 

En évoluant au milieu des espèces végétales endémiques,

j’ai pu observer quelques majestueux spécimens:

 

_Des pins sylvestres (Pinus Sylvestris) avec leurs superbes fûts ocres.


"Sylvestris, du bas latin Silvestris, « qui vit dans les forêts. "



_Un magnifique bolet en imposait de sa taille et de sa robe isabelle.
(Cèpe. Boletus.)

 

 



_Au détour d’un étang placide et de sa bonde gardienne,

 


se tient un majestueux chêne rouge d’Amérique, culminant à prés de 40 mètres.

(Quercus Rubra.)

 

 

 


_D’adorables et lumineuses callunes (Calluna), de la même famille (Ericacaea), que les bruyères (Erica.)


Elles étaient autrefois utilisées pour confectionner des balais de fortune.

Elles sont également la composante la plus importante de la brémaille. (Broussailles, callunes emmêlées.)

 

La journée terminée, j’étois ben bourdit. (J’étais bien fatigué.)

D’autant qu’les caquezieaux étoient ben alouvés.

(D’autant que les moustiques étaient bien méchants.)




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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 20:38



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Il s'agit d'une anecdote qui s'est produite aujourd'hui et qui, je pense mérite que je vous la raconte.

Tout a commencé en ce dimanche matin de juin, par l'entraînement de mon grand fiston à s'adapter à son nouveau vélo.

Comme ce VTC est son premier grand vélo, il lui fallu prendre quelques nouveaux repères.
Le démarrage et l'arrêt posaient problèmes, vu la soudaine hauteur de la bicyclette.

Nous commençâmes la journée à lui faire répéter les gestes du départ et de l'arrêt.
Puis, nous passâmes la journée à nous ballader.

Le soir venu, au dîner, Raphaël nous raconta à quel point il était heureux de ses progrès sur son nouveau vélo.
Dans la conversation, il dit soudain ceci:

_...Et c'est papa qui m'a appris à monter et descendre de mon vélo, sans tomber!
...
Eh!!!
 Ca me fait penser à un jeu de mots!!!
_Vas-y mon titi, raconte, lui répondîment sa maman et moi.
_Et bien voilà:
"Monter est en train de descendre, et descendre sont en train de monter!"
...
_Oui...
Tu inverses les mots en fait...
Tu considères monter et descendre comme des noms propres autant que comme des verbes?
_Mais non!!

Il nous donna alors l'explication de son énigme.

_"Mon thé est en train de descendre, et des cendres sont en train de monter!"

Il n'a pas huit ans!



Prometteur non?



Autre calembour de mon grand.

Cette fois-ci, il fut inspiré par halloween.

« – Allô !  Wine !

       Ici Trouille.

       Comment ça va Peur ?

       Pas mal  Eure.

       Quoi de nouveau Reure ? »

 

 

Voilà comment musser les mots :

Halloween, citrouille, vapeur, malheur et horreur.

Plutôt bien vu pour 8 ans, n’est-ce pas ?




Le Monde de Raphy de Semeio.





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