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Voyons nos vies comme des œuvres d'art !

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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 14:16



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Les Naufragés de l’île Tromelin.






Titre :          Les Naufragés de l’île Tromelin

Auteur :       Irène Frain

Editeur :      Michel Lafon

ISBN :        13 : 978-2-7499-0990-5

Année :       2009

 

 

 


 

 


L'intrigue :

 

 


Les cartes marines du XVIIIème siècle ne sont pas d’une précision incontestable en ce qui concerne la connaissance et l’emplacement exacts des petites îles, perdues au milieu de l’immensité océane ou appartenant au chapelet d’îlots d’un archipel. Il arrive alors que certaines de ses îles représentent de véritables écueils, à fleur de surface, émergeant à peine, selon les caprices de la météo. Combien de navires se sont abîmés en ces récifs affamés d’étraves, fabricants d’épaves…

L’Utile, navire négrier, subit le même sort. L’équipage et les esclaves doivent organiser leur survie. Une vie précaire s’instaure alors sous la houlette de Castellan. Il leur faut trouver rapidement une source d’eau douce potable. Vient ensuite la répartition des tâches. Chasses, établissement des abris, récupération des trésors arraché de l’Utile et restitué par l’océan, aux naufragés. Après avoir récupéré suffisamment du bois du navire, Castellan a l’idée géniale de construire un nouveau vaisseau. Une prame.

Mènera-t-il  à bien  ce projet?

Arriveront-ils ensuite à quitter cette inhospitalière île ?

Pourront-ils tous partir ? Qu’adviendra-t-il des laissés pour compte ?

Les idéologies acétiques d’une éventuelle supériorité de l’homme blanc sur l’homme noir vont-elles rester intactes ?

 






Mon avis:

 

 


Ce roman marin, écrit par la fluide, parfois salée et toujours riche plume d’Irène Frain, est issu d’une réelle épopée vécue par l’équipage de l’Utile. L’historique de cet événement fut mis à jour par Max Guéroult.

Irène Frain releva là un défit en cet exercice périlleux et peu simple. Il s’agissait pour elle de réaliser un roman d’aventure relatant une réalité basée sur des faits précis, tout en sachant éviter d’en faire un pur documentaire. Il lui fallut inscrire cette aventure dans une mouvance vivante, faite de ressentis, de sentiments, de heurts, d’accords, de peurs, de joies, de vie…

Elle y parvint avec dextérité. Elle a su renflouer hors des eaux glacées de l’oubli, les personnalités des personnages principaux, les rendre plus vivant que jamais, palpables…

Ce livre se dévore et laisse derrière lui un formidable poudrin rafraîchissant : De la difficulté partagée, les âmes en déréliction s’accordent et s’acceptent… 






 

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commentaires

D
Et hop là ! encore un dans ma liste! en ce moment je continue à dévorer Henry Miller...N'empêche ce genre de roman d'aventure, on l'attend plutôt de la part d'un écrivain homme. Bravo à elle donc! bisoussssssssssssssss
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T
<br /> Et quel voyage!<br /> <br /> Plein de gros bisous!!<br /> <br /> <br />