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Voyons nos vies comme des œuvres d'art !

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 13:29



Art et Littérature bannière






Ultime vérité sur la mort du nageur.

 

Auteur :                      Jean-Yves Masson.

Editeur :                      Editions Verdier.

Dépôt légal :               Juin 2007.

 



 

 

Recueil de nouvelles.

 

 

Une description.

 


Un homme, dans sa maison blanche, décrit dans une lettre destinée à son fils, les beautés du marché qui se trouve en bas, sur la place publique.

Une étrange femme vient le visiter.

Qui est-elle ? Que veut-elle ?

Toujours est-il, qu’il lui demande un peu de temps encore afin de terminer sa lettre.

Le temps s’étire alors en spirale.

La femme diaphane et marmoréenne reviendra-t-elle ultérieurement ?

Ou bien a-t-elle déjà accompli sa tâche ?

Peut-être est-il embastillé depuis des siècles, dans son désir de parachever sa missive interrompue ?

 


 

 Un égarement.

 

Un homme, dans sa chambre à coucher, perçoit nettement des bruits de pas, en contrebas, dans son jardin.

Il se décide enfin à suivre les responsables de ces vacarmes nocturnes.

 C’est alors qu’il vit une épopée des plus étranges.

Ce qu’il a toujours connu, son passé, son territoire, semble ne plus exister…

Est-il conscient ?

Se trouve-t-il embrumé dans les nimbes d’un rêve ?

L’être ou les êtres qu’il a suivi n’étaient-ils pas anges du trépas ?

Erre-t-il dans l’inconscience d’un vivant ou dans la conscience d’un mort ?

 


 

 Un voyage.

 

Un homme élevé depuis l’enfance par son grand-oncle, décide un jour de visiter la terre de ses ancêtres.

Il entreprend le voyage. Son grand-oncle lui parlait souvent d’un fleuve magnifique, qui distillait la vie sur ces terres arides.

L’homme veut  voir absolument ce fleuve. Un soir, lors d’une halte dans un village non loin de celui de ses aïeux, il s’en va à pied découvrir ce réputé grand gave, dont le lit est alentour.

Mais ses eaux semblent s’écouler de l’aval vers l’amont, à rebours…

 


  

Une terreur.

 

Une famille vit dans l’angoisse. Toutes les nuitées, elle est terrorisée par les terribles crises de leur père. Ce dernier implore le seigneur de rendre sa justice, en détruisant par la flamme, ce qui selon lui est impure ; en l’occurrence, sa famille.

L’angoisse monte crescendo.

Réussiront-ils à se débarrasser de leur terreur ?

Pourront-ils seulement jamais en trouver le courage ?

 


 

 Un silence.

 

Un enfant raccompagne sa grand-mère égarée, jusqu’à leur domicile.

Ils doivent pour cela, traverser un boqueteau. Celui-ci semble devenir interminable.

Sa grand-mère s’explique alors sur le fameux silence de son grand-père. Elle apporte les réponses aux grandes interrogations de leur famille.

Elle semble lire dans les pensées de son petit-fils…

L’accompagne-t-il réellement ?

Est-elle physiquement présente à ses côtés ?



 

Un passage.

L’arpenteur sillonne ces terres montagneuses qui lui sont si familières.

Soudain, arrivé à la rivière qui peut depuis toujours se traverser aisément à gué, il aperçoit avec stupéfaction, un petit pont reliant les deux bords.

Il y a encore une semaine, il n’y était pas…

L’homme se décide à l’emprunter.

L’arche le mènera-t-elle sur l’autre rive ou sur une autre rive?

  


 

Un retour.

 

Il rêve de la maison qui fut le théâtre de sa tendre enfance.

Ce songe l’émeut profondément.

S’ensuit alors le pèlerinage…

Retrouvera-t-il ses racines ?

Recouvrera-t-il le bonheur insouciant de son enfance ?

Son enfance avait-elle été réellement si douce que dans son souvenir policé par les années ?

 


 

Ultime vérité sur la mort du nageur.

 


Un jeune homme ayant hérité du double don d’être excellent apnéiste et nageur, connu rapidement la gloire.

Mais rapidement, il fuit cette dernière pour retrouver l’authenticité des choses.

Il se lance alors un singulier défi…

 



 

Mon ressenti sur le recueil de nouvelles.

 


Jean-yves Masson aborde le passage de la vie au trépas, via des situations métaphoriques, des allégories.

Le sujet traité pourrait être très vite rebutant, décourageant et déprimant.

Il faut reconnaître que la poésie qu’il arrive à distiller par son approche ontologique de la mort, fait que le volume se lit aisément ; d’autant que les nouvelles sont assez courtes.

Seul le sujet intrinsèque, peut tout de même nous tenir à distance. Sachons passer outre et pénétrer dans l’univers occulte du passage.



 

 

 




 

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commentaires

D
Merci pour ton analyse et ton partage p'tit frère d'art! Excellentes lectures que les tiennes...d'autant plus que je m'intéresse assez au genre de la nouvelle pour écrire....Bisoussss
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