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Voyons nos vies comme des œuvres d'art !

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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 19:00

 




 

Art et Littérature bannière

 




 

Il est des gens qui sont vernis ; et s’il en en est, j’en suis. Pourquoi ? Parce que je fais partie de ces veinards qui ont la chance de côtoyer, de temps à autre, des personnages illustres. D’aucun attendront plusieurs décennies que ces génies viennent à disparaître, pour soudainement tenir des propos vantant leur talent. Pour ma part, un de mes combats est de focaliser le halo de la poursuite sur ces créateurs de lumières que sont les artistes en général, certain d’entre eux, en particulier.

Souvenez-vous, il y a de cela quelques temps, j’écrivis un petit laïus sur un personnage haut en couleur, comme en talent. Il s’agit de Claude-Henry Joubert. Et bien figurez-vous que parfois, le talent est héréditaire. Je veux parler aujourd’hui de l’un de ses fils, Julien Joubert, qui possède une aptitude à créer le beau, tout à fait déconcertante, et ce, dans une bonhomie des plus tranquilles et souriantes, comme si cela était naturel, et pout lui, ça l’est. Mais cette aisance, cet humour et cette décontraction que dégage Julien, ne doit en aucun cas masquer son travail conséquent, car ce boulimique de la blanche, de la ronde et du triolet, ne se repose guère qu’à l’apparition d’un silence sur la portée. Julien Joubert a hérité d’un talent et d’une énergie qui sont celles des créateurs reconnus et conçus pour marquer leur temps. L’entendre jouer comme le voir, car il est un show man qui pourrait en faire pâlir de jalousie plus d’un, le regarder diriger un ensemble harmonique comme une chorale, l’observer apporter de sa lumière à ceux qu’il dirige sur scène, est un si vif plaisir, un si réel cadeau.

Julien Joubert est un artiste majeur et croyez-moi quand je vous affirme avec véhémence, que ce genre de personnage est vital, indispensable à l’art, à l’humain, à la vie.


 


 

julien joubert

 


Ce qu'en disait Toni Ramon (1966-2007)  ancien directeur de la Maîtrise de Radio France.

 

"Mais qui est Julien Joubert, ce musicien qui est capable de vous expliquer les constructions de Ligeti, comme de vous animer une soirée de « piano-bar » pendant des heures ?Julien Joubert est un compositeur “vivant” : c’est-à-dire qu’on peut lui faire part à tout moment de nos remarques, qu’il peut nous expliquer à tout moment ce qu’il a voulu dire ça et là, qu’il peut modifier l’œuvre au fur et à mesure du travail... Mais, surtout, qu’on peut prendre un verre avec lui (ce qui n’est guère possible avec Beethoven ou Brahms...), et faire ainsi disparaître le nuage mystérieux dans lequel nous entourons si souvent les compositeurs. Peut-être est-ce une sorte d’artisan, un praticien qui écrit ou un écrivain qui joue. En toute normalité et avec une grande passion.Cependant, cette “normalité” est difficile à atteindre aujourd’hui. En effet, quel langage utiliser, quelle technique, quel style ? Je crois que Julien Joubert apporte une réponse simple : parler le langage de la rue. En prenant la “variété” comme point de départ, en construisant à partir de repères simples un tissu polyphonique et rythmique de plus en plus complexe, on emmène le public à un ensemble riche avec plusieurs niveaux de compréhension. Grâce à une oreille de 360°, ce “zappeur” qu’est Julien Joubert, capable de passer de Gainsbourg à Webern, nous mène de l’énorme cliché au décryptage le plus secret, de la “sucrerie” d’un slow jusqu’à la référence wagnérienne. Et cela au service de la sensibilité et de l’intelligence."

 


  Julien Joubert

 


La Musique de Léonie




 

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 14:29



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J’ai la chance de pouvoir approcher de près, de temps à autres, lors de concerts sur Orléans et sa banlieue, un artiste dont on ne parle pas assez. Certainement parce que celui-ci est vivant, et que l’on a la fâcheuse propension à ne réellement s’intéresser à quiconque, qu'une fois celui-ci parti vers cet ailleurs que l’on nomme l’Au-delà. Pour remédier un tant soit peu à cet état de fait exaspérant, je désire aujourd’hui, via Art et Littérature, dédier une page à cet artiste hors du commun, musicien hors pair, mais également auteur de divers ouvrages dont certains pour la jeunesse.

Un artiste à découvrir ou redécouvrir…

 

 


 

 

claude henry

 

 


 

Altiste, compositeur et chef d’orchestre,  Claude-Henry Joubert est lauréat du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (solfège, alto, histoire de la Musique, musique de chambre, contrepoint, esthétique musicale, fugue, harmonie), il est également docteur ès lettres de l’Université de Paris-Sorbonne (Paris IV).           

Longtemps membre de L’Ensemble Instrumental de France (Jean-Pierre Wallez) et du Quatuor Instrumental d’Orléans, Claude-Henry Joubert a eu la chance d’être le partenaire, dans des ensembles de musique de chambre, d’A. Marion, M. Larrieu, M. Arrignon, A. B. Michelangeli, I. Gitlis,  J. P. Wallez,  G. Poulet, J. Lenert, J. Estournet, A. Noras, M. Stiltz,  Bartholdy Quartett, Alfred Herzog, etc. Il a effectué des tournées de concerts en Europe, en Afrique, à Hong-Kong, au Japon, aux États-Unis…         

Il fut directeur du Conservatoire d’Orléans de 1972 à 1987, puis, de 1987 à 1994, directeur de l'Institut de Pédagogie Musicale et  Chorégraphique  (IPMC, Paris, Cité de la Musique de la Villette), et directeur de Marsyas, revue trimestrielle de pédagogie musicale et chorégraphique. En 1987 et 1988, il fut également maître de conférences associé à l'Université François Rabelais à Tours (Musique et Musicologie), directeur musical de l'Orchestre Régional des Jeunes du Centre et chargé de cours (Littérature Médiévale) à l'Université d'Orléans.

Chargé de formations pédagogiques en France, Belgique, Suisse, Portugal, Espagne, Italie, Turquie, il a été, de 1994 à 2008, professeur d’harmonie, contrepoint, fugue et composition au Conservatoire de Musique et de Danse d'Aulnay-sous-Bois. Il se consacre, d’autre part, à l’écriture musicale et littéraire.     

Compositeur : plus de quatre cents œuvres éditées à ce jour.  

Quelques publications littéraires :              

LE FIL D'OR, Essai sur la Musique dans  “A La Recherche du Temps Perdu”   (Paris : José Corti, 1984).  
OYEZ  KE DIT MARIE, Étude sur les  “Lais”  de Marie de France (XIIe siècle).              
(Paris : José Corti, 1987).
METIER : MUSIQUE !  Quel enseignement musical pour demain ?    
(Paris : IPMC, 1988) Préface d’Henri Pousseur.         
ENSEIGNER LA MUSIQUE, L’état, l’élan, l’écho, l’éternité. 
(Fondettes : Van de Velde, 1996). Préface de Marcel Landowski.

 

 


 

 

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"BRUISSANTE et DIVISÉE"  

 

 


 

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 17:34



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Maya Filipič



Née dans Ljubljana, en Slovénie, Maya grandit à côté d'un piano. Alors qu’elle commençait ses premiers cours de musique, elle jouait déjà du piano et du violon. Elle avait alors 8 ans.

Elle comprit de suite que son instrument de prédilection, serait le piano.

Elle se familiarisa à la discipline de la composition. Subséquemment, elle en vint à composer.

Son violon d’Ingres reste l’improvisation à l’oreille, où elle excelle.

Elle ne fut pas satisfaite par le système d’enseignement, qui a trop grande propension au formatage.

Elle ressent son piano différemment.

Elle bourlingua alors quelques années. Puis elle plaça son expérience acquise et sa sensibilité, au service de sa musique.

Elle nous présente aujourd'hui son premier opus. « Entre deux monde ».

 

 


 

 



Une pure merveille de douceurs, de rondeurs câlines ; lénitive et euphonique.


 




 

Maya Filipič


 



" Fantasia"


"Prelude in E major"

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