Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Voyons nos vies comme des œuvres d'art !

Old_book_bindings.jpg
23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 14:17



Art et Littérature bannière





Auteur
 :                 Mia Couto.



Titre
 :       
                         Les baleines de Quissico.


 

Editions :    
                        
Albin Michel.




L'intrigue :

 
           
I.    
Voix crépusculaires.

 
      Le bûcher :

 Au crépuscule de sa vie, un vieillard entreprend de creuser la tombe de sa femme, encore en vie et bien portante, pendant que lui-même en a encore la force. Il est très faible. Une nuit, il lui semble dormir près d’un bûcher…

La sénescence nous mène, quelquefois, à fourbir nos lits d’éternité.

 



      Les oiseaux de Dieu :

 Un pêcheur se voit octroyé d’un céleste présent, en la présence de deux oiseaux immaculés.Alors que la famine tenaille les siens, il décide d’entretenir les volatiles…

Les chimères aveuglantes de l’esprit usé, conduisent l’âme sur des chemins dévoyés.

 



      Comment se tarit la vie d’Ascolino du Perpétuel Secours :

 L’Indo-Portugais Ascolino évolue entre le sacré de sa femme trop pieuse et le sacré viski, dans lequel il retrouve refuge, en un immuable rituel, quotidiennement, à dix-sept heures précises.

Le refuge dans la fuite engendre bien souvent, la fuite de tout refuge.



       Finalement, Carlota Gentina n’a pas cessé de voler ?

 L’ignorance peut engendrer la bêtise. La bêtise peut engendrer la souffrance et l’incompréhension, voire distiller la mort…


       Les baleines de Quissico.

 

Une fable prétend que des baleines s’échoueraient parfois, avec dans leurs entrailles, des mannes de trésors. Un enfant entreprend de les rencontrer. La fièvre s’empare de lui…

S’évertuer à donner chair à la légende représente un périlleux écueil.


            L'histoire des reparus.
 

 Un village est rayé de la carte, emporté par une énorme coulée de boue. Deux survivants réapparaissent alors. Sont-ils acceptés et accueillis dans la liesse ? Sont-ils encore vraiment parmi les vivants ?

Ignorances et superstitions déforment en leur prisme, le réel.

 



      Patanhoca, le chasseur de serpents amoureux :

 Le sentiment d’amour s’avère être un marionnettiste. Il fait de l’être sous son emprise, un bâtisseur ou un destructeur…

 



      Chaque homme est une race :

 
N’est-ce pas le plus bel adage ?


        La rose caramel :


 Le poids des maux dévie les corps. L’amour déchu se fait interminable attente. Parfois, au crépuscule d’une vie, il lui arrive de reparaître…

 


      La princesse russe :

 

 Le sentiment d’amour n’a pas de frontière. Il se réfugie où bon lui semble. Il réunit les corps et les âmes, aussi éloignés socialement soient-ils. Il est intemporel, il survit au trépas.

 


      Le pêcheur aveugle :

 

 Les affres de la vie peuvent occasionnellement nous mener à la cécité. Le pire étant, quand le cœur lui-même devient aveugle. Alors, l’âme se perd…

 


      La femme en moi :

 

 Un homme, lors d’une nuitée pesante, se voit visité d’une nymphe…

La chose, comme l’être, se doit d’être un tout. Le yin a besoin du yang. Le masculin, de la féminité.

 


      La légende de l’étranger et de la fiancée :

 

 L’inquiétude de l’inconnu affole et désoriente les esprits. Que l’étranger ne soit que dissemblance, il se trouve aussitôt assimilé au mal.

 



      Les mats de l’Audeloin.

 Une famille soumise au colon Tavares, remet en cause les fondements de son existence, lors de la venue d’un sang-mêlé.

La misère engendre la soumission, laquelle appelle à la rébellion.

 

 

 



           II.    
Chroniques.


       La lettre :

 Une vieille dame voit l’un de ses fils, enlevé par la guerre. Elle n’a de cesse de se faire relire la missive envoyée par le défunt soldat, il y a de cela longtemps. Réalisera-t-elle sa disparition ? Fera-t-elle enfin son deuil ?

La vie controuvée police, quelquefois, la réalité.


 
      L’ombre assise.

 Le vieux Freina, ancien garde-barrières, pris sa retraite dans la montagne. La vie est tuée de toute part, par la guerre.

Le choix est fait parfois, de se jeter dans l’abîme avant que d’y être expédié.

 



      L’enfant de la morte.

 Un petit corps émerge de sa mère sans vie. Le bébé est recueilli par une femme étique.

L’esprit à la recherche de lui-même, son essence en perdition, étrique le corps. L’intrinsèque raison d’être, retrouvée, façonne l’enveloppe et l’âme.

 



      Point et virgule.

 Nous voguons là sur la contemplation de l’élément naturel, indispensable à toutes vies : l’eau.

 



      Le timide harponné par la cravate.

 Un jeune indigent, esseulé de l’amour, mais soutenu de l’amitié, se dirige enfin, hésitant et pusillanime, vers son couple en devenir…

Deux âmes pluie en souffrance, chacune dans leur solitude, apparaissent deux âmes soleil dans leur rencontre.

 


      L’homme avec une planète à l’intérieur.

 

 Mamude, un jeune homme, rêve derechef et sans cesse. Il possède une foule d’âmes en lui.

Le temps passé à mettre de l’ordre dans ses pensées, n’est pas temps perdu.

 


      Rêve de bête.

 

 Un homme se retrouve, à l’aube d’une journée naissante, dans un lieu dépourvu de vie humaine. Seule la menace de lycaons et un ardent soleil, semblent exister. Survient alors, une silhouette à croupetons.

La frontière entre l’homme et la bête est telle le yin et le yang. Elle semble nette et imperméable, mais l’est-elle réellement ?

 


      La mort suscitée par le gardien de route.

 

 Le gardien de la route a fort à faire pour décourager la survenue des surgeons à ses bas-côtés.

Les chemins de l’âme ne doivent pas avoir de frontière, de limite. Le corps a besoin d’oxygène, l’âme d’espace, à l’avenant.


      Aimer la main armée ou armer la main aimée?

 
Un homme marié tombe en amour pour une femme, agent de police.

La déloyauté véhicule le ressentiment en pâture au cœur déchu.



Mon avis :

 
Toutes ces histoires courtes, dans un style pas toujours aisé d’accès, sont riches de réflexions philosophiques. La poésie de leur style est exacerbée par un parlé mozambicain, apologues fleuris et haut en métaphores.

 





 

 



Les baleines de Quissico.

 

(Quatrième de couverture.)

 

Prodigieux conteur, artisan d'une langue portugaise subvertie, métissée de parlers populaires, « mozambicanée», Mia Couto plonge ici dans les abysses d'une mémoire collective sans cesse réinventée. Regroupant des nouvelles empruntées à trois recueils rédigés entre 1986 et 1991, Les Baleines de Quissico transporte le lecteur dans un espace de légende, en des temps originels où bêtes et hommes communiquaient encore entre eux, où la mort, farceuse, côtoyait la vie, où chaque être humain était à la fois soi-même et l'autre, où d'inquiétantes puissances magiques peuplaient le monde. Pourtant, il s'agit d'un pays bien réel, le Mozambique – terre violente, soumise à la sécheresse et à la famine, quand ce n'est pas à la guerre, et habitée par un peuple magnifique et douloureux.
Même quand elle s'inspire plus directement du quotidien, la prose poétique de Mia Couto glisse insensiblement vers l'improbable, la fiction et l'allégorie prenant toujours le pas sur la réalité des faits. D'où le caractère envoûtant de ces récits imprégnés d'imaginaire africain qui allient satire, émotion, épique et merveilleux.








 

Mes lectures.

 



Accueil.





 

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 13:29



Art et Littérature bannière






Ultime vérité sur la mort du nageur.

 

Auteur :                      Jean-Yves Masson.

Editeur :                      Editions Verdier.

Dépôt légal :               Juin 2007.

 



 

 

Recueil de nouvelles.

 

 

Une description.

 


Un homme, dans sa maison blanche, décrit dans une lettre destinée à son fils, les beautés du marché qui se trouve en bas, sur la place publique.

Une étrange femme vient le visiter.

Qui est-elle ? Que veut-elle ?

Toujours est-il, qu’il lui demande un peu de temps encore afin de terminer sa lettre.

Le temps s’étire alors en spirale.

La femme diaphane et marmoréenne reviendra-t-elle ultérieurement ?

Ou bien a-t-elle déjà accompli sa tâche ?

Peut-être est-il embastillé depuis des siècles, dans son désir de parachever sa missive interrompue ?

 


 

 Un égarement.

 

Un homme, dans sa chambre à coucher, perçoit nettement des bruits de pas, en contrebas, dans son jardin.

Il se décide enfin à suivre les responsables de ces vacarmes nocturnes.

 C’est alors qu’il vit une épopée des plus étranges.

Ce qu’il a toujours connu, son passé, son territoire, semble ne plus exister…

Est-il conscient ?

Se trouve-t-il embrumé dans les nimbes d’un rêve ?

L’être ou les êtres qu’il a suivi n’étaient-ils pas anges du trépas ?

Erre-t-il dans l’inconscience d’un vivant ou dans la conscience d’un mort ?

 


 

 Un voyage.

 

Un homme élevé depuis l’enfance par son grand-oncle, décide un jour de visiter la terre de ses ancêtres.

Il entreprend le voyage. Son grand-oncle lui parlait souvent d’un fleuve magnifique, qui distillait la vie sur ces terres arides.

L’homme veut  voir absolument ce fleuve. Un soir, lors d’une halte dans un village non loin de celui de ses aïeux, il s’en va à pied découvrir ce réputé grand gave, dont le lit est alentour.

Mais ses eaux semblent s’écouler de l’aval vers l’amont, à rebours…

 


  

Une terreur.

 

Une famille vit dans l’angoisse. Toutes les nuitées, elle est terrorisée par les terribles crises de leur père. Ce dernier implore le seigneur de rendre sa justice, en détruisant par la flamme, ce qui selon lui est impure ; en l’occurrence, sa famille.

L’angoisse monte crescendo.

Réussiront-ils à se débarrasser de leur terreur ?

Pourront-ils seulement jamais en trouver le courage ?

 


 

 Un silence.

 

Un enfant raccompagne sa grand-mère égarée, jusqu’à leur domicile.

Ils doivent pour cela, traverser un boqueteau. Celui-ci semble devenir interminable.

Sa grand-mère s’explique alors sur le fameux silence de son grand-père. Elle apporte les réponses aux grandes interrogations de leur famille.

Elle semble lire dans les pensées de son petit-fils…

L’accompagne-t-il réellement ?

Est-elle physiquement présente à ses côtés ?



 

Un passage.

L’arpenteur sillonne ces terres montagneuses qui lui sont si familières.

Soudain, arrivé à la rivière qui peut depuis toujours se traverser aisément à gué, il aperçoit avec stupéfaction, un petit pont reliant les deux bords.

Il y a encore une semaine, il n’y était pas…

L’homme se décide à l’emprunter.

L’arche le mènera-t-elle sur l’autre rive ou sur une autre rive?

  


 

Un retour.

 

Il rêve de la maison qui fut le théâtre de sa tendre enfance.

Ce songe l’émeut profondément.

S’ensuit alors le pèlerinage…

Retrouvera-t-il ses racines ?

Recouvrera-t-il le bonheur insouciant de son enfance ?

Son enfance avait-elle été réellement si douce que dans son souvenir policé par les années ?

 


 

Ultime vérité sur la mort du nageur.

 


Un jeune homme ayant hérité du double don d’être excellent apnéiste et nageur, connu rapidement la gloire.

Mais rapidement, il fuit cette dernière pour retrouver l’authenticité des choses.

Il se lance alors un singulier défi…

 



 

Mon ressenti sur le recueil de nouvelles.

 


Jean-yves Masson aborde le passage de la vie au trépas, via des situations métaphoriques, des allégories.

Le sujet traité pourrait être très vite rebutant, décourageant et déprimant.

Il faut reconnaître que la poésie qu’il arrive à distiller par son approche ontologique de la mort, fait que le volume se lit aisément ; d’autant que les nouvelles sont assez courtes.

Seul le sujet intrinsèque, peut tout de même nous tenir à distance. Sachons passer outre et pénétrer dans l’univers occulte du passage.



 

 

 




 

Mes lectures.




Accueil.




 

 

 



 

 

Art et Littérature

Partager cet article
Repost0
18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 13:35



Art et Littérature bannière







Les enfants du capitaine Grant.

 

 

 

 

Auteur :               Jules Verne

 

Editeur :               NOVEDIT

 

Collection :          Hetzel
 

Illustration :          Riou     

 

 

 


 

 

 

L'intrigue :

 

Fabuleux périple que celui de Lord Glenarvan, parcourant avec l’équipage de son fier yacht, Le Ducan, les terres de l’Amérique australe, à la recherche du capitaine Grant. Ce dernier se serait échoué à bord de son voilier le Britania.

Mais où exactement ?

Seul un document parcheminé, flotté par le truchement d’une bouteille en mer, consent à lâcher quelques bribes d’importantes informations.

Comment être sûr de son interprétation ?

 

Leur périple les mène par delà les océans. Ils ont à explorer également, l’Australie, à affronter les terribles tribus anthropophages pourvues d’une infinie cruauté, du sud-ouest de la Nouvelle Zélande.

 

Le lecteur vit et voyage au rythme des protagonistes. Il partage leurs nombreuses émotions, leurs craintes, leurs doutes et leurs frayeurs.

 

Une histoire en deux volumes qui, comme savait si bien le réaliser Jules Verne, nous transporte dès les premières pages, les premiers mots.

 


 

 

 

 

 


 

   

Il en découle de magnifiques rencontrent humaines. Jules Verne dépeint à merveille la faune et la flore rencontrée et parcourue.  Sa plume se veut comme d’accoutumée, distrayante et didactique.







Mes lectures.



Accueil.










Partager cet article
Repost0
10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 10:11



Art et Littérature bannière




 

Auteur :                       Jean-Paul SARTRE

Editeur :                      Editions Gallimard

Collection :                Collection folio

Année :                      
2007 (première édition :1964)

ISBN :                          978-2-07-036607-1

 

 


 

L'intrigue :



  Un auteur illustre s'arrête un instant sur son passé, sur sa vie. Emprunt de mesure et de simplicité, il se retourne sur lui-même avec une conséquente fermeté.

L’artiste est à contrario et  intrinsèquement complexe.

L’homme, modeste, contestant même jusqu’à son indubitable talent, explore sans compassion les arcanes de sa personnalité. Il s’essaie à d’existentielles questions sur le bien fondé de sa propre existence. Il s’interroge sur l’interactivité de son milieu familial avec son être, sa pensée, son devenu et devenir, son action.

Etait-il réellement destiné à la plume ?

L’écriture est-elle venue naturellement à lui ou lui a-t-elle été imposée ou que trop suggérée ?

Est-il digne de la littérature ?

Est-ce légitime ?

Quel rôle doit-il tenir par le truchement de ses écrits ?

Celui d’un paladin venant au secours d’une société en perdition ? Laquelle n’attendrait que J.P. Sartre pour être défendue ?

D’ailleurs la défendrait-elle parce qu’elle en aurait le besoin ou bien ne serait-elle en déclin que dans le but de laisser à l’écrivain, le loisir d’accomplir son devoir, sa destinée ?

 

Jean-Paul Sartre en arrive à se questionner sur sa volonté d’écrire. Il sait qu’il en a la nécessité pour être, pour subsister, ne serait-ce qu’en pasquin.

N’est-il pas devenu qu’une machine à produire des livres ?

 

Il s’estime au seuil d’une douce folie sur laquelle il vogue au gré des interférences contemporaines, des immixtions de l’actualité en générale, de la sienne en particulier, quelles soient issues du médiocre passé, du correct présent ou du sublime futur.

 

Il se veut mort durant son existence, sa parturition ne résidant que dans l’éternel besoin de lui, perpétuellement à venir.

Il se voudra vivant dans l’impression et l’émotion de ses petits-neveux, dans la lecture de ses œuvres par les  générations futures.

 



Mon avis :

Comme tout artiste, Jean-Paul Sartre fut écorché vif. Onques il ne fut aveuglé par son grand talent. Il n’eut de cesse de s’interroger sur sa légitimité dans le monde de la littérature.

 

 

 Formidable leçon de modestie distillée par l’un de nos maîtres, qui contribua et contribuera toujours tant à l’enrichissement didactique du patrimoine culturel et littéraire français.


 

 



 

 





Mes lectures.




Accueil.




 

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 12:01



Art et Littérature bannière


 

Roman:                       Une exécution ordinaire.

Auteur:                       Marc Dugain.
Editions                      Gallimard.
Année:                        2007



L'intrigue :

Il s'agit de l'impact entre deux destinées familiales, dans l'histoire viciée d'un pouvoir dont les arcanes sont remplies de corruptions et de trahisons.

Le cuisinier de Staline qui se lie d'amitié avec sa soignante attitrée d'office.

Ce dernier est le grand-père du président de Russie. (en 2000.)
Cette dernière est la grand-mère d'un jeune militaire sous-marinier de la flotte nucléaire russe.

Au mois d'août 2000, le sous-marin, l'Oskar, comprenez le Koursk K-141, gît par 328.10 pieds de fond, soit 100 mètres.

L'accident ayant provoqué le naufrage gêne les autorités.
S'impose alors à elles, le choix d'avouer ses faiblesses à la face du monde et sauver les hommes encore en vie dans le navire, ou de cacher le tout, et les laisser pour cela périr...



Mon avis :

L'auteur dépeint le pouvoir russe sous ses aspects les moins honorables.

La vie d'un ou de plusieurs hommes, même des militaires oeuvrant pour leur patrie, pèse-t-elle pour une vieille dictature engoncée dans une bureaucratie fallacieuse, et prisonnière d'une histoire à ce point falsifiée, qu'elle n'en demeure plus que pure fiction?

La réponse est dans le titre.

Cette histoire vaut le coup, d'y être plongé.
Le lecteur évolue alors dans les eaux glacées d'un pays dont le pouvoir est basé sur la peur et la délation.

Le secret de toutes leurs machinations doit toujours être conservé et ce, à n'importe quel prix!

Ce roman est prenant même si, le titre nous donne la clef de la décision du gouvernement russe quant au sauvetage des sous-mariniers, car les rebondissements et les doutes suggérés sur le sort de Vania, le fils du narrateur, le rendent palpitant.

Il offre l'intérêt également, de restituer la réalité russe.

_ Celle des sphères pouacres et corrompues des dirigeants.
_ Celle d'un peuple meurtri, apeuré et appauvri, voire asservi.



 





Mes lectures.


 

Accueil.







Partager cet article
Repost0
11 juin 2008 3 11 /06 /juin /2008 09:44



Art et Littérature bannière




 


Il s'agit d'un roman paru aux éditions Gallimard.
Son auteur est Antoine Bello
.
Publié en 2007.
ISBN: 9782075
Ce roman est le premier Opus d'une trilogie.

 







L'intrigue :
 
Sliv Dartunghuver  évolue dans les arcanes du C.F.R. (Consortium de Falsification du Réel).

Cette organisation des plus secrètes, possède des ramifications partout dans le monde.
Elle comprend plusieurs milliers de personnes dans ses effectifs.
Tous ses agents ont une couverture digne de celle des agents de la C.I.A.

Cette organisation a pour but de falsifier les faits historiques récents ou non.
Dans le but apparent de créer un monde meilleur...

Quel est son but réel et ultime?
Un agent du C.F.R. est-il encore maître de son destin?

 



 

Mon avis:

Ce roman est passionnant par son intrigue, son ingéniosité, son originalité dans le thème choisi.
Il est palpitant car bien écrit, allant de rebondissements en découvertes, au rythme de l'intégration et des interrogations de Sliv.
Il est également très intéressant de par les questions qu'il laisse en suspend à sa lecture.

Et si notre monde possédait ce type d'organisation?
Ce que nous avons pour acquis est-il vraiment réel?
Qui nous prouve que telle ou telle partie de notre histoire, de notre patrimoine n'a pas été monté de toute pièce pour servir ou desservir telle ou telle cause, bonne ou mauvaise?

Regarderez-vous encore le monde qui vous entoure de la même manière après sa lecture?
Envisagerez-vous l'actualité sous le même angle?


Vivement les 2 autres opus!



 

Antoine Bello.





Mes lectures.



Accueil.






Partager cet article
Repost0
15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 09:23

 




Art et Littérature bannière






Auteur:

Carole Martinez.


Roman publié aux:

 Editions Gallimard. 


Titre.

Le coeur cousu.




Il s'agit de son premier roman.
Parution: 2007




 

 



L'intrigue : 

Soledad, petite fille d'une famille composée de 4 sœurs et un frère.
 
Depuis des siècles, se transmet dans cette famille des moins banale, un don.
Don ou malédiction?
De bien étranges pouvoirs poursuivent ces femmes.

De l'Espagne et sa révolution, au retrait en Afrique du nord, L'univers mystérieux qui ne cesse d'être le leur, oeuvre encore et toujours.

Dans quel but? Créer le bien? Le mal?



Mon avis:


Formidable roman de 428 pages, où Carole Martinez réussit l'exploit de nous offrir une double lecture de son prenant récit.
Effectivement, il y a autant à lire entre les lignes, que de ces dernières elles-même.
Beaucoup de messages sont délivrés. Des messages de vie, d'amour, d'espoir...

Entre autre, Carole Martinez nous fait réaliser que les ogres ont toujours existé, qu'ils existent et qu'ils existeront hélas toujours.

Ce livre se dévore.
A lire absolument pour qui possède en soit suffisamment de poésie pour accéder à son univers.
 






Mes lectures.



Accueil.








 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 08:41

 




Art et Littérature bannière




 
La piste africaine:



Roman de Christine Arnothy, édité aux Editions France Loisirs, avec l'autorisation des Editions Plon.



Eric Landler, français d'origine, est l'époux de l'héritière de l'empire Fergusson.
Eric s'est fait tout seul. Mais Sarah l'ignorait. Elle pensait avoir épousé un grand de le haute société, né dans la soie, une cuillière d'argent dans la bouche.
Quand elle découvre qu'elle vit avec un roturié, c'est la dispute orageuse et rabaissante.
L'homme touché dans son honneur et amour propre, dans un mouvement de colère incontrôlée, frappe mortellement sa femme.

Commence alors pour lui une course contre la montre. Son périple l'enverra dans une Afrique qui l'insupporte.
Beaucoup de personnages, souvent ambigus le suivent. Certains pour l'enmener sur la chaise électrique, d'autre pour le protéger.
Pourquoi? Dans quel but?
Que se cache dans ces arcanes de l'empire Fergusson.
Eric arrivera-t-il à échapper à la broyeuse machinerie de la justice qui se ressert sur lui irrémédiablement ?




 




Christine Arnothy réussit l'exploit de nous tenir en haleine,sans le moindre relâchement, sur 500 pages.
Un bon moment d'évasion. Distrayant et rondement mené.






Mes lectures.



Accueil.











Partager cet article
Repost0
21 avril 2008 1 21 /04 /avril /2008 09:21



Art et Littérature bannière




 

Paru en octobre 2007 aux Editions Albin Michel.

Il s'agit d'un recueil de cinq histoires envoûtantes.

Eric-Emmanuel Schimitt.




1_La rêveuse d'Ostende.

Emma Van A., vieille femme handicapée depuis sa jeunesse, nous embarque dans son passé des plus romantiques et des moins banals; voire fantasmagorique...

Est-elle mythomane?
Tout son récit peut-être démonté si facilement...
Vérité ou mensonge?
Trop beau pour être vrai?
Et si finalement, ça l'était?

Superbe histoire qui nous tient dans le doute jusqu'à l'ultime mot qui nous éclaire in-extremis.



2_Crime parfait.

Un couple qui s'adore et qui s'adule depuis plus de trente années. Ils vivent un bonheur parfait, immaculé.
Alors, le doute peut-il s'insinuer tel le serpent maléfique, et venir comme un cancer, tout salir et détruire?
Comment le délire paranoïaque peut-il prendre le pas sur une harmonie totale et durable?
Sommes-nous capables de percevoir une faille, là où elle n'est pas?
De s'en obnubiler au point de ressentir l'éventuelle faille comme étant un véritable cañon?
Existe-t-elle seulement?

Il s'agit là d'une histoire haletante et passionnante.



3_La guérison.

La complexité humaine; l'acceptation de soi quand on ne répond pas aux canons de beauté.
Surtout quand on a été dénigré par une mère stupide et méchante, dénuée de la moindre conscience humaine et maternelle, de la moindre psychologie élémentaire.
La complexité des sentiments; la complexité du cheminement des mécanismes du déclenchement de l'état amoureux.


Formidable conte et leçon de vie!



4_Les mauvaises lectures.

Comment un homme très cartésien et cultivé, peut-il perdre tous repères censés, par la puissance toujours sous-estimée des mots?
Comment la fiction peut-elle influer sur nos existences et éventuellement en changer le cours... définitivement?

Une intrigue palpitante. Un bouquet final inattendu!
Encore une histoire menée de main de maître!



5_La femme au bouquet.

Une gare, celle de Zurich.
Depuis quinze ans voire beaucoup plus, une vieille femme attend à longueur de journée sur le quai numéro trois.
Qu'attend-t-elle?
Qui attend-elle?
Est-elle l'expression métaphorique de l'attente de chaque être envers l'existence?

L'amour?
La mort?
Qui descendra du train?

La vieille femme est-elle réelle? Est-elle chimérique?
N'est-elle pas seulement notre image renvoyée de pleine face par notre inconscient qui se manifeste en se focalisant sur une personne ou une ambiance?
Cette realité ou bien chimère, n'a-t-elle pas pour but de nous faire admettre à nous même, nos propres attentes envers nos vies?



Récit palpitant ouvrant sur de nombreuses perspectives philosophiques
.


 









Mes lectures.



Eric Emmanuel Schmitt.





Accueil.











Partager cet article
Repost0
15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 11:37




Art et Littérature bannière




 

 

"La route" reçu le prix Pulitzer 2007.


Publié aux Editions de l'Olivier en 2008, pour ce qui concerne la version traduite en français.

La traduction fut assurée par François Hirsch.



 
L'intrigue : 

Un homme et son fils errent dans un monde post apocalyptique où règnent, le froid, la pluit glaciale, la cendre, la mort et la peur.

Ils recherchent un hypothétique Sud, là où peut-être le monde serait moins outrageusement stigmatisé et moins inhospitalier.

  Ils doivent évoluer dans un monde, où trouver la moindre denrée alimentaire relève de l'exploit, ainsi que de trouver de l'eau buvable.
Il leur faut se méfier de leurs contemporains comme de la peste, car règne le cannibalisme.
Quel en est l'issue?
Lisez ce roman et alors vous découvrirez si oui ou non l'espoir demeure, tel la flamme fragile et gracile d'une bougie, secouée et martyrisée par des courants d'air, menaçant de l'éteindre à tout moment.





 





Mon avis:


L'histoire est sombre et glaciale mais nous tient en haleine.
Le style est dépourvu d'artifice, voire dépouillé.

Je regrette personnellement le côté un peu répétitif des situations, peut-être est-ce là l'explication de l'absence de chapitre.
Je regrette également la quasi absence de virgule, générant donc un surnombre de "et" dans les phrases, rendant ainsi le texte un peu lourd par moment.






 

Mes lectures.


 

Accueil.






Paperblog/Pulitzer en vue.










 

Partager cet article
Repost0